Je m’appelle Isabelle, et si j’accompagne aujourd’hui les femmes en épuisement professionnel, ainsi que les personnes qui portent des traumas et des souffrances psychologiques et émotionnelles, ce n’est pas un hasard.
C’est mon histoire.

Pendant plus de quarante ans, j’ai pensé avoir “un problème”. Où que je sois, quoi que je fasse, je ne me sentais ni heureuse, ni pleinement là. Je vivais avec des crises d’angoisse quotidiennes, sans comprendre pourquoi elles m’accompagnaient chaque jour. Ce n’est qu’après mes 50 ans que j’ai compris qu’elles étaient liées à des traumas anciens et à un état d’hypervigilance permanent. Je croyais juste que quelque chose clochait en moi pendant toutes ces années.

J’ai avancé comme ça, en silence, en me persuadant que j’étais trop fragile, trop sensible, pas assez “comme il faut”. Jusqu’au jour où je suis entrée dans un bore-out qui m’a vidée de l’intérieur. Ce n’était pas du stress, pas un trop-plein. C’était l’inverse : le vide. Le sentiment de disparaître doucement, sans faire de bruit.

Ce moment a marqué un point de bascule.
Il m’a forcée à écouter ce que je fuyais depuis longtemps : les signaux de mon corps, mes limites, et ces morceaux de mon histoire que je portais comme si c’était normal.

C’est là que ma route a changé.
Je me suis formée, certifiée en coaching ensuite en psychotraumatisme et désensibilisation par la Méthode 4F, j’ai plongé aussi plus de quatre ans dans la Communication Non Violente. Aujourd’hui, je continue : mentorat, formations, outils, recherches — non pas pour cocher des cases, mais pour comprendre réellement ce qui se joue quand une personne s’éteint, s’épuise ou se coupe d’elle-même.